Ilias Selfati
Ilias Selfati est né à Tanger en 1967 où il vit et travaille aujourd’hui. Il obtient un diplôme de l’Institut des Beaux-arts de Tétouan en 1991 puis une licence de la faculté des Beaux-arts de Madrid en 1994. En 1993, il reçoit simultanément une formation aux techniques de l’estampe avec Mitsuo Miura et en peinture auprès de José Hernandez. Artiste maitrisant le dessin ainsi que la peinture, sa créativité minimaliste est néanmoins empreinte d’une force brute et souvent poétique. Usant de peu de couleurs et d’aplats sans recherche d’effets plastiques, Selfati travaille essentiellement sur la thématique du rapport de l’homme à sa nature première, celle de l’enfance et de la découverte du monde immédiat. Son univers peuplé de chevaux rêvés sans oreilles ni queue se nourrit de ses souvenirs d’une enfance passée dans la région d’Ahfir au nord du Maroc, un monde enfoui dans sa mémoire d’où jaillissent ces images étranges où se mêlent imaginaire et réel. Artiste peintre initié par l’Académie Royale des Beaux-Arts de Madrid. Au courant de l’année 2000 il gagne le prix Thinking with your hands de l’Institut Cervantès au Maroc et il est sélectionné au Prix Européen de la peinture à Ostende en Belgique. De 2001 à 2006, Selfati participe au prix du dessin Grégorio Priéto et reçoit une série de bourses qui lui permet de postuler à des résidences d’artistes à la Cité des Arts de la Ville de Paris en France et à la Fondation Como en Italie. Dès le début des années 90 ses œuvres intègrent des collections publiques de renom telles que la collection Saatchi et Saatchi à Londres, la Calcographie Nationale et la Faculté des Beaux-arts à Madrid, la Fondation Alliances et la Société Générale à casablanca, le Musée de Bank El Maghrib et le Crédit Agricole à rabat. En 2014, une de ses œuvres est présentée à l’exposition inaugurale du Musée Mohammed VI d’Art Moderne et Contemporain à Rabat. En 2015, il participe à La nuit Blanche à Paris et intègre en 2019 l’exposition collective « Carte blanche à Mohamed El Baz » dans le parcours de la 1ere Biennale de Rabat. Il a exposé pour la première fois ses photographies en 2019 à Tanger.
Ilias Selfati was born in Tangier in 1967 where he lives and works today. He obtained a diploma from the Institute of Fine Arts in Tetouan in 1991 and then a license from the Faculty of Fine Arts in Madrid in 1994. In 1993, he simultaneously received training in printmaking techniques with Mitsuo Miura and in painting with José Hernandez. An artist who masters drawing as well as painting, his minimalist creativity is nevertheless imbued with a raw and often poetic force. Using few colors and flat areas without seeking special effects, Selfati works essentially on the theme of the relationship of man to his primary nature, that of childhood and the discovery of the immediate world. His world populated by dream horses without ears or tails feeds on his memories of a childhood spent in the region of Ahfir in northern Morocco, a world buried in his memory from which spring these strange images where imagination and reality mingle. He is a painter initiated by the Royal Academy of Fine Arts in Madrid. In 2000, he won the “Thinking with your Hands” prize from the Cervantes Institute in Morocco and was selected for the “European Painting Prize” in Ostend, Belgium. From 2001 to 2006, Selfati took part in the Grégorio Priéto drawing prize and received a series of grants that enabled him to apply for artist residencies at the Cité des Arts de la Ville de Paris in France and at the Como Foundation in Italy. From the beginning of the 1990s, his works were included in renowned public collections such as the Saatchi and Saatchi collection in London, the National Calcography and the Faculty of Fine Arts in Madrid, the Alliances Foundation and the Société Générale in Casablanca, the Museum of Bank El Maghrib and Crédit Agricole in Rabat. In 2014, one of his works was presented at the inaugural exhibition of the Mohammed VI Museum of Modern and Contemporary Art in Rabat. In 2015, he participated in “La nuit Blanche” in Paris and in 2019 joined the collective exhibition "Carte blanche à Mohamed El Baz" during the First Biennale of Rabat. He exhibited his photographs for the first time in 2019 in Tangier.